Il remonte à l’Antiquité, Pline l’Ancien cite élogieusement le vin des Voconces dont on arrêtait la fermentation en plongeant les dolia dans l’eau froide jusqu’à l’hiver.
Dans les années 1870, le phylloxéra provoque l’arrachage des vignes infectées et le ré-encépagement. Les traitements phytosanitaires deviennent indispensables avec les nouveaux cépages. Ils nécessitent de l’eau que les viticulteurs se sont procurée sur place en créant des systèmes de récupération des eaux pluviales. C’est à partir de 1880 que ce sont construits un grand nombre de cabanons.
Bien que connus depuis l’antiquité, c’est à partir de la période médiévale que les vins du Haut Diois commencent à être commercialisés dans le Vercors, le Trièves et le Dévoluy. Le transport se fait alors en tonnelets et à dos de mulets et il est difficile de vendre la production.
C’est par le percement, au XIX° siècle, des cols de Menée vers le Trièves et de Cabre vers la région de Gap que la production vinicole a pu trouver de nouveaux acheteurs et évoluer vers une meilleure qualité.
Les vins sont en majorité produits à partir d’une agriculture biologique.